top of page

Peinture intitulé
"Le Christ et le jeune homme riche ."
d'Heinrich Hofmann.
(Réf.: Marc 10, 17 à 22)

Christ d'Hoffmann
Hoffmann

 55-0117 - Comment l'Ange est venu à moi, et Sa commission    

    Révérant William Marrion Branham

      Mais ces dons, ces visions, j’avais des visions à cette époque-là, tout comme j’en ai aujourd’hui, c’est vrai, parce que les dons et les appels sont sans repentir. C’est la prescience de Dieu, c’est Dieu qui fait quelque chose. Tout au long de ma vie, j’avais peur d’en parler.

 

      Vous avez lu mon histoire dans la petite brochure qui s’intitule Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours...

 

      Bon, toujours est-il que quand j’étais—quand j’étais un petit garçon, vous êtes au courant de ce qui m’a été dit dans la vision, quand j’avais environ sept ans, et qu’il m’a été dit : “Ne bois pas, ne fume pas, et ne souille ton corps d’aucune façon, tu auras une œuvre à accomplir quand tu seras plus âgé.” Et vous avez entendu raconter ça dans le livre. Eh bien, c’est exact. Tout au long, ça continuait de m’arriver.

 

     Quand je suis devenu prédicateur, eh bien, c’est là que—c’est là que ça s’est vraiment mis à m’arriver tout le temps.

 

    Et une nuit j’ai vu notre Seigneur Jésus. Je dis ceci avec la permission du Saint-Esprit, je crois. L’Ange du Seigneur qui vient n’est pas le Seigneur Jésus. Il ne Lui ressemble pas, selon cette vision-là. En effet, dans la vision que j’ai eue du Seigneur Jésus, Il était un petit Homme. Il n’était pas… J’étais allé dans le champ, prier pour mon papa. Je suis revenu, je suis allé près du lit, et cette nuit-là je l’ai regardé et je—j’ai dit : “Ô Dieu, sauve-le!”

 

     Ma mère est déjà sauvée, et je l’avais baptisée. Alors je me suis dit : “Oh, mon père boit tellement.” Et je me disais : “Si seulement je pouvais l’amener à accepter le Seigneur Jésus!” Je suis sorti, je me suis allongé sur un vieux grabat dans la chambre de devant, près de la porte.

 

     Quelque Chose m’a dit : “Lève-toi.” Je me suis levé, je me suis mis à marcher, je suis retourné dans le champ derrière moi, un vieux champ de genêts.

 

      Et là, à pas plus de dix pieds [3 m] de moi, il y avait un Homme. Il portait un vêtement blanc, c’était un petit Homme; Ses bras étaient repliés comme ceci, Il avait une barbe assez courte, Ses cheveux Lui descendaient jusqu’aux épaules. Et Il regardait de côté par rapport à moi, comme cela. Une silhouette paisible. Mais je n’arrivais pas à comprendre, Ses pieds étaient juste l’un derrière l’autre. Et il y avait le vent qui soufflait, Son vêtement bougeait, et les genêts s’agitaient.

 

     Je me suis dit : “Mais, un instant, là.” Je me suis mordu. J’ai dit : “Bon, je ne dors pas.” Et j’ai tiré, j’ai arraché un petit bout de genêt, vous savez, il y a comme un cure-dent là-dedans. Je l’ai mis dans ma bouche. J’ai regardé vers la maison. J’ai dit : “Non, j’étais là-bas, en train de prier pour papa, Quelque Chose m’a dit de venir ici, et voici cet Homme qui est là.”

 

     Je me suis dit : “Ça ressemble au Seigneur Jésus.” Je me suis dit : “Je me demande si c’est Lui.” Il regardait exactement, dans la direction précise de l’endroit où se trouve notre maison en ce moment. Alors, je me suis déplacé de ce côté pour voir si j’arriverais à Le voir. Je pouvais voir le côté de Son visage, comme ça. Mais Il… J’ai dû Le contourner complètement de ce côté-ci pour Le voir. J’ai dit : “Uhm!” Il n’a pas bougé du tout. Je me suis dit : “Je crois que je vais L’appeler.” Alors j’ai dit : “Jésus.” Et à ce moment-là, Il a tourné la tête pour regarder, comme ça. C’est tout ce dont je me souviens, Il a simplement tendu les bras.

 

     Il n’y a pas un artiste au monde qui pourrait peindre Son portrait, les traits de Son visage. Le meilleur que j’ai vu, c’est le Portrait du Christ à trente-trois ans, de Hofmann, je le mets sur tous mes imprimés et tout ce que j’utilise. C’est parce que c’est tout à fait ressemblant, et alors…ou c’est très proche, aussi proche que ça pourrait l’être.

 

     On aurait dit un Homme qui, s’Il avait parlé, ç’aurait été la fin du monde, et pourtant, tellement rempli d’amour et de bonté que vous—vous… Je me suis effondré. Et au lever du jour je me suis retrouvé, à l’aube, ma veste de pyjama trempée de larmes; quand je suis revenu à moi, je marchais dans le champ de genêts pour retourner à la maison.

bottom of page